(AOF) - Au premier trimestre 2025, le chiffre d’affaires d' Engie s’élève à 23,3 milliards d’euros, en hausse de 5,6% en brut et en organique. L’Ebitda s’est établi à 5,4 milliards d’euros, en hausse de 0,4% en brut et de 1,4% en organique. Sur ce trimestre, le Cash Flow From Operations s'est établi à 4 milliards d'euros, en baisse de 1,1 milliard d'euros (-22,2%) par rapport au premier trimestre 2024 qui était particulièrement élevé et liée à une augmentation temporaire significative des appels de marge.
Engie a réalisé un bon début d'année 2025, avec un Ebit hors nucléaire de 3,7 milliards d'euros, en croissance organique de 2% au premier trimestre", a déclaré Catherine MacGregor, directrice générale.
"Cette période a également été marquée par le closing de la transaction avec le gouvernement belge concernant la prolongation pour 10 ans de deux réacteurs nucléaires. Une étape importante pour la sécurité énergétique de la Belgique, qui concrétise également une amélioration significative du profil de risque d'ENGIE, notamment à travers le transfert de responsabilité des déchets nucléaires", précise t-elle.
Le groupe énergétique indique que la guidance 2025 est confirmée dans un environnement économique incertain. Le résultat net récurrent part du groupe devrait se situer entre 4,4 et 5 milliards d'euros. L'EBIT hors nucléaire est quant à lui attendu dans une fourchette indicative de 8 à 9 milliards d'euros.
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En savoir plus sur Engie
=/ Points clés /=
- Groupe né en 2008 de la fusion GDF-Suez, leader mondial de la transition énergétique, premier producteur mondial d'électricité non nucléaire, premier fournisseur de services d’efficacité énergétique, deuxième fournisseur de services à l’environnement ;
- Activité de 73,8 Mds€ répartie entre la France pour 44%, les autres pays européens (38% dont 10% pour la Belgique) puis les Amériques (12,5 %);
- Modèle d’affaires alliant « la molécule et l’électron » au service de la transition énergétique via le recentrage sur 4 métiers : renouvelables, actifs thermiques de stockage & d’électricité, infrastructures gazières & électriques, décarbonation des villes & industries et -gestion & fourniture d’énergie ;
- Capital contrôlé à 23,64% (34,13% des droits de vote) par l'Etat, aux côtés de la Caisse des dépôts (3,63% et 3,49%), et à 3,92% et 4,91% par les salariés, Jean-Pierre Clamadieu présidant le conseil de 14 administrateurs, Catherine MacGregor assurant la direction générale.
=/ Enjeux /=
- Agilité d’un modèle d’affaires intégré, contrôlant toute la chaîne de valeur énergétique :
- après la simplification du groupe (4 Global Business Units et présence mondiale ramenée à 31 pays), redéfinition, menée depuis février, par un comité exécutif remanié, des périmètres de chacune des divisions,
- investissements de croissance de 22 à 25 Mds€ en 2023-25, notamment dans les renouvelables et infrastructures décentralisées pour 70 % et dans le développement des gaz renouvelables et de projets de stockage par batteries, pour 10 %,
- équilibre du mix énergétique : plateformes renouvelables, actifs de production flexibles (centrales à gaz, pompage-turbinage…), infrastructures énergétiques décentralisées ou infrastructures d’approvisionnement en Europe…,
- diminution des besoins en capitaux par cession d’une part du capital d’actifs de renouvelables tout en en conservant la propriété majoritaire et l’exploitation ; - innovation transversale : Horizons pour l’efficacité des process et la diffusion des nouvelles technologies, 23 Labs thématiques, Engie Factories…;
- Stratégie environnementale de neutralité carbone en 2045 avec point d’étape 2030 - recul à 43 Mt des émissions de CO2 vs 2017,
- éolien : 80 GW de production d’ici 2025,
- batteries en Europe et aux Etats-Unis : 10 GW de capacités de stockage,
- hydrogène bas carbone : 4 GW de production et 700 Kms de réseaux dédiés,
- biométhane en Europe : 10 TWh/an de production via 4 Mds€ d’investissements,
- infrastructures dédiées : 32 GW de production dès 2025 ;
- Hausse de la rentabilité tirée par l’excellence opérationnelle, rang de n° 1 au Brésil, marché-clé pour le groupe, et avantage concurrentiel avec CCGT (+ grande flotte d'Europe) ;
- Structure financière solide avec 33,2 Mds€ de dette nette, soit un effet de levier de 3,1, et 13,1 d’autofinancement libre industriel, le groupe visant une notation de crédit « strong investment ».
=/ Défis /=
- Meilleure visibilité du nucléaire belge restructuré (fermeture de 2 réacteurs, allongement de 10 ans de l’activité de 2 autres) après l’accord signé avec le gouvernement local ;
- Objectifs :
- 2025 : résultat net récurrent de 4,4 à 5 Mds€,
- 2026, année de sortie du nucléaire : résultat net récurrent de 4,2 à 4,8 Mds€,
- 2027 : résultat net récurrent de 4,4 à 5 Mds€ ;
- Dividende de 1,48 €, soit 65 à 75 % du résultat, avec plancher pour le dividende à 0,65 € jusqu’en 2026 et prime de 10% pour les actionnaires au nominatif depuis + 2 ans.
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